Trafic de viande et déforestation : causes de l’extinction des bonobos
Les primates sont en danger depuis des années et en voie de disparition de la surface du globe du fait des activités expansionnistes des hommes. Pour monopoliser toutes les ressources possibles, ces derniers ne s’empêchent pas de pratiquer de la déforestation et du trafic de viande des grands singes, sans se soucier des conséquences de leurs actes.
Une petite histoire sur les grands singes
Comme toutes les autres espèces de singes, les gorilles sont menacés d’extinction à l’état sauvage. D’après le constat des chercheurs, 700 gorilles des montagnes sont encore vivants dans la République Démocratique du Congo, en Virunga et en Ouganda. Suite aux guerres, aux maladies, à la chasse non contrôlée et à la capture des humains pour le commerce illégal d’animaux de compagnie, les gorilles n’ont pas cessé de réduire en nombre depuis 100 ans. Pour cela, les gorilles des plaines qui vivent dans la République Démocratique du Congo sont moins menacés que ceux des montagnes, même s’ils sont soumis à quelques perturbations. Quant aux gorilles de l’Ouest, existants dans les forêts tropicales du Gabon, de la République Centrafricaine et du Cameroun, les principales causes de leur disparition sont la déforestation et le trafic de viande.
Les bonobos : les causes de leur disparition
Toutes les espèces de grands singes sont menacées d’extinction d’ici 50 ans si aucune action n’est prise pour assurer leur conservation. Voici quelques causes principales de la disparition des bonobos. D’abord, la principale perturbation des populations de gorilles est la déforestation et la destruction de leurs habitats. La déforestation est due à la nécessité des hommes à prélever le bois pour une utilisation industrielle, pour le développement urbain. Elle est également due à l’ouverture du milieu pour une utilisation agricole. La construction des routes provoque une fragmentation du milieu et la destruction des derniers lieux de vie des bonobos, ce qui permet de faciliter l’accès aux braconniers pour le trafic de viande des adultes de ces singes et pour alimenter le commerce illégal des animaux de compagnie, selon le Dr Klaus Toepfer. Par ailleurs, le tourisme met aussi ces animaux en danger. En tant que vecteur de maladies nouvelles, la fréquentation des forets par les touristes sans action directe avec les bonobos provoque l’acclimatation chez l’espèce humaine.
Les mesures à prendre pour protéger les bonobos
La principale mesure prise par WWF, par exemple, est l’amélioration de notre niveau de connaissance sur les bonobos par le biais d’actions de recensement et de suivi des populations. Cet organisme se mobilise pour soutenir sa protection au sein des parcs naturels. Ensuite, la lutte contre le braconnage et contre la déforestation est primordiale. Presque la majorité des nations d’Afrique tropicale possède un cadre législatif portant sur l’exploitation des ressources forestières ou sur la chasse. En Afrique centrale, des programmes de conservation sont développés par le Programme pour l’Environnement des Nations Unies, pour protéger ces animaux en augmentant le nombre des aires protégées. Il y a également des associations et des ONG sur place qui ont décidé de développer des sanctuaires pour les primates et effectuent de temps en temps des campagnes de sensibilisation ayant permis d’impliquer les pays développés et les principaux bailleurs des programmes de conservation des primates.